Gouffre E2000

Bonjour à tous,

Depuis un an (en septembre 2022 aux journées Aliénor à Arette dans les Pyrénées Atlantiques où nous avions présenté ce projet), nous préparions le retour au E2000, un gouffre situé à 2263 m d’altitude sur la frontière Franco Espagnole entre la Table des Trois Rois et le col d’Esqueste.

Nous avions déjà exploré ce gouffre entre 2000 et 2006 en interclub : 378 m de puits et 2 km de rivière pour buter contre un siphon à moins 535, rivière dont nous sommes persuadés qu’il s’agit de la même rivière de l’A60 et du BU56 qui, après un parcours de 35 km en Espagne revient en France pour alimenter la résurgence d’Illamina à Saint Engrâce. Si nous arrivions à faire la jonction avec l’un de ces deux gouffres, ce serait la plus haute entrée du système St Georges pour une profondeur de moins 1700 m !

Les conditions hydrologiques ont changé, le matériel a évolué, des jeunes ultra motivés arrivent, bref autant de prétextes pour retourner y faire un tour.

C’est donc avec des spéléos membres de 11 clubs différents (8 Français et 3 Espagnols) que nous sommes retourné dans ce gouffre cet été et je l’avoue, je le confesse humblement, je me suis consacré essentiellement à ce projet…rocambolesque avec mon frère Paul Trouvé et beaucoup d’autres spéléos (et non spéléos). J’ai donc été moins sur la machine à coudre, moins sur les devis et factures, moins sur le marketing (là, je n’ai jamais été bon…) et plus dans la montagne, les portages, les cordes, l’organisation du camp, qui a eu lieu du 12 au 19 août. Nous n’avons pas fait la jonction tant espérée avec l’A60 mais nous avons rééquipé les puits et nous avons bien avancé sur la prospection des entrées en amont de la rivière des Trois Rois, côté Français.

Je suis maintenant de retour et de nouveau disponible à l’atelier et à ma boutique pour vous fabriquer le sac de vos rêves…enfin presque ! N’hésitez pas à me contacter à b.trouve@orange.fr ou au 06 79 78 23 23, je me ferais un plaisir de vous répondre. Pour une visite à ma boutique à Lasseubetat dans les Pyrénées Atlantiques, il est préférable de m’appeler avant, on sait jamais, l’appel de la montagne…

Bernard